Michael Blum, journaliste franco-israélien, s’est arrêté à Nantes mardi dernier, lors de sa tournée de conférences organisée par l’OSM (Organisation Sioniste Mondiale) pour nous parler de « La presse française et sa couverture d’Israël ».
Il a qualifié de « mal-information » -plutôt que de désinformation – la manière dont la presse française traite l’actualité d’Israël.
Deux obstacles majeurs ont été mis en évidence. Celui de la langue utilisée, l’anglais, pour la diffusion mondiale de l’information israélienne et celui de la sémantique. En effet, le sens donné en France à des mots comme «colonies » ou «occupation » a une connotation fortement négative sans aucun rapport avec leur sens neutre qu’ils ont en anglais dans les médias internationaux.
Le public nantais fortement intéressé a été surpris de l’entendre affirmer que du point de vue israélien, l’image du pays reflétée par nos médias n’est pas si négative. Il cite rapidement pour exemples un passionnant reportage sur les usines de dessalement uniques au monde (TF1) ou un autre, très positif, sur le tourisme israélien.
Ses « réponses aux questions » ont permis de comprendre comment se fabrique l’information sur Israël et par quels périlleux filtres elle passe avant de nous être diffusée.
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